Bravo pour ce poème sur l'ANPE qu'il fallait faire.
L'ANPE n'est pas un poème, mais une caricature ou un gribouillage.
Son type de fonctionnement est tel que la présence des chômeurs est la raison même d'exister pour ceux qui sont payés par l'ANPE. Il n'y a donc aucune raison de tuer la poule aux oeufs d'or, du moins pour les plus hauts placés dont les salaires ne doivent pas être des SMIC.
L'incohérence de l'organisation, ses carences aigües en communication et en matériel sont criants. En créant et en faisant perdurer l'ANPE, les responsables politiques montrent simplement qu'ils se foutent des chômeurs.
Depuis trois ans, je suis plusieurs cas de personnes qui passent par cet organisme. On ne peut pas dire qu'ils ont augmenté leurs chances de trouver du travail en suivant à la lettre les reconmandations de l'ANPE.
Il faut plus de contrôle des chômeurs (c'est la tarte à la crème) mais il faut surtout beaucoup plus de suivi et d'nvestissement des organismes comme l'ANPE et de ceux qui y travaillent pour pouvoir aider réellement les chômeurs à trouver un emploi.
Il faut réformer aussi en profondeur l'organisation de l'indemnisation du chômage et de toutes les aides annexes qui font que bien souvent, un chômeur qui recommence à travailler voit ses revenus diminuer par disparition d'aides qu'il touchait auparavant. Un simple stage rémunéré peut faire annuler des allocations supérieure aux sommes perçues.
"Travailler plus plus gagner plus" a déclaré un candidat omniprésent dans nos journaux et sur nos lucarnes.
Il devrait déjà veiller à ce que les chômeurs ne subissent pas un "travailler pour gagner moins" ou si on veut un "ne pas travailler pour gagner plus". Cela constituerait une motivation complémentaire non négligeable pour trouver du travail.
Cela ne m'empêche pas d'être extrêmement sensible au drame que vivent beaucoup de chômeurs, loin de l'image de fainéants professionnels qu'on voudrait leur faire endosser pour se dédouaner en haut lieu. les jeunes qui ne trouvent pas de travail, les tout juste cinquantenaires qui n'en trouvent plus, tout cet enthousiasme et ce dynamisme potentiel et toute cette expérience sacrifiée sur l'autel des dividendes à reverser aux actionnaires me fait vomir.
Bravo pour cette poésie très utile
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)