pastiche d'un poète Suisse...
[Au val de travers]
Au vallon enchanté que la beauté abîme,
Par sa main trop sucrée d’idéaux moribonds,
Le temps se fait caresse et charge de visions,
Le vogueur paresseux éprit de son abîme.
Assise au creux-du-van, la sainte trinité :
Le fenouil enjôleur qui fait leurs mains bien lourdes,
L’artemisia séchée, fée voleuse de gourdes,
Et pour ouvrir le ciel l’anis vert/étoilé,
Fait se languir les fleurs qui traînent leur cortège
D’hysope parfumée et autre Calamus,
A ne sucrer jamais ! ceci est sacrilège…
Qui viendra me châtier, est-ce le vieux Brutus,
Qui gémit ce refrain noyé dans sa versinthe :
Où coule désormais ma rivière d’absinthe ?
A.M juillet 2007
----------------
J'ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d'or d'étoile à étoile, et je danse.(Arthur Rimbaud).