La lune cette nuit veille sur ton repos
Et tes rêves blanchis s'évaporent dans l'ombre
Une vague glapit à l'appel des pénombres
Et te brôde d'écume un limpide berceau.

Qui pleure doucement, tapi dans l'herbe noire ?
Ce n'est qu'un vent léger fatigué de courir...
Arrête-toi l'ami, à qui veux-tu faire croire
Qu'il est d'autre pays où l'on voudrait mourir.

La mouette s'enfuit sous les cieux étoilés
De timides lueurs sur les vagues sautillent
Et la plage s'endort, et la terre se tait,
Comme un enfant confiant au sein de sa famille.

Laisse-moi, laisse-nous, dans cette nuit profonde
Où le monde ne vit que dans l'éternité,
Laisse-moi je t'en prie, à la mer me confondre
Et m'insuffler cet air que nul n'a respiré.

tres touchant j'aime bien

que c'est beau ! jess

merci pour ce joli texte

La douceur de ce poème et les belles images qu'il véhicule eveillent d'exaltantes émotions.

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