Le monde est beau,l'école est chouette
Je m'amuse,tout va bien
Dans la cour je fais le bête
Je rigole tant avec mes copains.

A la maison c'est merveilleux
Je passe mon temps à jouer
Un sourire à chaque bouche
Un sommeil si paisible.

Quelle enfance idéale
Parsemée de pétales.

Je croyais que vous plaisantiez
Mais voila ma première peur
Les mots,les gestes se sont levés
Je prends conscience de notre douleur.

Qui m'entoure depuis longtemps
Je n'étais qu'un enfant.

Je ne comprends pas les problèmes des grands
Pourquoi es-tu si triste maman?
Essuies tes larmes ma petite maman
La nuit commence à peine et tu pleures tant.

Je commence à comprendre
Mon innoncence dans les cendres.

Je pensais que tout finirais
Par redevenir parfait
Mais on ne s'habitue pas
Aux pleurs autour de soi

Je ne peux oublier
Ces angoisses d'adolescent.

De pire en pire chaque jour
Du bruit,des cris,des peurs
Des journées sans douleurs
Mais des soirées à espèrer l'amour...

j'espère qu'il y aura une suite

Que ne donnerai-t-on pas pour rester un enfant. Un jour on doit grandir, on doit s'eveiller. Tu espère l'amour et tu fais bien. Inévitablement il arrivera et essuiera toutes les larmes, toutes les angoisses. COURAGE

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Il n y a que l'amour de vrai
Ne pas aimer c'est être mort

magnifique écrit bravo JOHAN j'attends la suite avec impatience
et bravo

c est angoissant pour un enfant de voir sa mère pleurer, j'ai beaucoupaimé ton texte j espere qu il y aura une suite

oui un éveil brutale quand même !
entendre des pleurs de ta maman est aussi souffrant que pleurer soi-même !

J'aimerais bien lire la suite !

Merci beaucoup pour vos commentaires si jolis!!Ca me fait vraiment plaisir.

Pour la suite je ne sais pas quand elle viendra...il me faut un peu de temps pour ce genre de poème,mais c'est sur que je l'écrirai.
Bisous à tout le monde.

Après un très long moment sans venir ici, voici la suite de ce poème qui je viens juste de finir.




Une habitude à prendre
Malgré ces images encrées
Dans cette mémoire à pourfendre
Les pires maux sans cesse renouvelés

Je ne crois plus en rien
Je me perds dans ces souffrances
Dans ces questions sans lendemain
J’erre dans votre ignorance.

Des nuits à trembler,
A regretter de ne pas savoir prier.

Les voix continuent de résonner
Même au lycée
Où je suis bien entouré
Pourquoi suis-je si seul ?

J’avais besoin de partager
De me confier et de pleurer
Lorsque je t’ai rencontrée.
Si tout n’était pas gâcher ?

Un peu de lueur vint me remonter
De l’abîme qui m’emprisonnait.

Voilà mon secret dévoilé
Tu ne m’as même pas jugé
Mais m’as consolé
Tant de peine que tu as su partagé.

Je suis vivant de nouveau
Rien que par cette amitié
Que tu as su m’accorder
Me voilà devenu beau

Mon cœur ne veut plus être bercé
Par ces disputes acharnées

Tout s’est maintenant calmé
Après trop de temps passé
A sursauter pour une voix un peu levée
Qui me replonge dans des souvenirs cachés…