Dans les bras reposants du silence d'Afrique,
Je me suis endormie, bercée par l'inconnu,
Les paupières fermées sur des rêves magiques,
L'âme au bord de la vie, découvrant l'absolu.

La solitude aidant la rime nostalgique
A réveillé soudain mon coeur qui sommeillait.
Enfant du Sénégal, visages féeriques,
A travers vos yeux noirs, je trouve enfin la paix.

Le soleil amoureux de votre peau d'argile
A si bien coloré d'ébène votre corps,
Que perdus dans la nuit, il est bien difficile
De séparer de vous l'obscurité qui dort.

En approchant, voilà qu'enfin tout s'illumine :
L'éclat de vos grands yeux soudain perce la nuit,
Le blanc étincelant de vos rires s'anime
Et l'Afrique jaillit au sein de l'infini.

Le ciel s'ouvre à la nuit, le coeur empli d'étoiles,
La vague joue le jazz et la mélancolie
Et comme un grand bateau qui déroule ses voiles,
La lune se déploie sur l'onde qui blémit.

Mon âme a recueilli quelques larmes de lune
Pour festonner de blanc mes rêves les plus gris ;
Lorsque l'aube viendra chasser la dame brune,
Mon coeur conservera ce goût de poèsie.

bravo tres jolie poéme superbe écrit

Un beau poème NOIR et BLANC.

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Magique ! On se trouve plongé dans cette nuit africaine, entouré d'enfants noirs aux dents et globes oculaires blancs.

Amitiés
adn