Sur les bancs de l’école, je me vois amoureux en plein cours de math de Julie ma voisine, au regard de chat. Je la kidnappe alors sur un beau cheval blanc et nous nous envolons en pleine récréation. Elle a la peau si douce et les cheveux si fins… elle est belle comme un charme d’apprenti sorcier. Son cartable est plus rose que celles du jardin et ses souliers vernis et sa robe repassée.

Sur les bancs de l’école, je me souviens soucieux, mais où mettre le S et où s’endort le T. Et de ce mot « pluriel », j’avais peur à jamais. Je comprenais fort bien et répétais la règle mais l’exception qui gène et confirme la règle me faisait peur. Elle se terrait sous des phrases aussi simples qu’idiotes, histoires de parapluie et de Paul et Henri. Le féminin pluriel est en moi à présent, il ne m’effraie plus et quand tombent les lettres, une en moins, une en trop…

Sur les bancs de l’école, dans des cols roulés grattant, soir et matin, dans des chaussettes neuves et slips étiquetés, je voyais ce tableau aussi grand que le monde et quand le maître au loin, d’une main dans le dos, une craie ornant l’autre m’y appelait tout seul, j’avalais ma salive et essuyait mes mains et la classe attendait qu’une erreur se glisse dans la récitation apprise, attention je commence, « deux et deux quatre »….

Esteban

tous mignons ces souvenirs qui en disent long sur nos desries

Un agréable récit qui fait remonter nos vieux souvenirs scolaires !

Sandrine

Que de souvenirs, ton écrit suscitent. Bravo à toi

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combien de fois avons nous r^ve sur les bancs d'école

Merci pour cet instant oublié que tu m'a fait revivre avec un grand sourire et beaucoup d 'émotions!!

Cet avec grand regret qu'arrivé à un âge certain on se rend compte qu'il nous est impossible de se remémorer les jeunes instants de nos premières classes ! Je te remercie donc d'avoir recréé mes souvenirs !
HONORE

Franchement bravo pour ton texte qui me remémore ses petits détails de l'école primaire qui n'est pas pourtant si loin dans le temps

Il m'en faut beaucoup normalement. Même énormément pour me sentir comme ça.
Je 'nai qu'une remarque pas sympa à faire, et je serai pas le seul je pense. Je regrette qu'il n'y en est pas plus. Que le texte ne soit pas beaucoup plus long, interminable, avec ces sautes constantes, ces serpentements entre les souvenirs. C'est VRAIMENT passionant, mais c'est trop court, c'est cruel.
(Je suis vraiment sincère. Habituellement j'suis pas aimable pour deux sous)

PS : Le comble de la nostalgie géniale, c'est l'avatar. Rien que cette image ramène à une époque et un "goût" particulier en parfaite adéquation avec ce que tu as écris.