Sur une toile vierge
Qui attendait la fin
J'ai découvert, sauvage,
Le bout de mon voyage,
Un peu de doux repos
Caché dans mon pinceau.
Et j'ai laissé, légère,
La lumière éphémère,
S'envoler comme un ange
Sur ce tableau étrange,
Coloré d'avenir, de présent, de passé,
D'un peu de mes espoirs, d'un peu de mes regrets,
Nuancé de gris bleu
Dérobé de mes yeux,
Et de quelques soleils
Echappés de mon ciel.
Mais lorsque j'ai voulu
Le tableau achevé
Sur un mur encore blanc
Simplement le fixer,
La lumière avait fui,
De même les couleurs,
Il ne restait plus rien
Que la forme d'un coeur.

"Il ne restait plus rien
Que la forme d'un coeur."

C'est très joli, j'aime la douceur de tes mots

Colombe

Bonjour Adeline,

Je suis très sincèrement tombée sous le charme de cet écrit...
il porte un nom lourd de conséquence et ta plume nous offres des mots doux tendres et surtout un poème magnifiquement mené ..
je crois par ta chute en comprendre le sens et pourtant une apocalypse qui se conclut par un coeur est vraiment tout l'art du poète >>du sombre recréer à l'encre coloré une noiceur irisé qui nous une saveur toute poètique!!

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La mesure de l'amour c'est d'aimer sans mesure
St Augustin

une poesie tendre meme avec un titre qui pourrait effrayer

on sent en ta plume et ton pinceau, le mouvement d'un ange qui
nous sauverait de l'apocalypse

Ton coeur, Adeline, est rempli de tes espoirs, de tes regrets, du présent, du passé. Tu le dis de façon oh combien poétique.
Mais je doute que les couleurs aient disparu. Ton coeur est bien vivant, tu nous en donnes chaque jour la preuve et il doit être très lumineux !!!
adn

Citation :


je rejoins son avis!!! tes ecrits sont plein d'espoir!!! au plaisir de te lire et relire!

Très, très joli !

Tu as un magnifique coup de pinceau ...