Transparence du temps
Où l'espoir coule à peine
Aux portes de la nuit
Que la lune gardienne
Aveugle de jets blancs
Jouant dans les roseaux
Qui suivent nonchalents
Le silence de l'eau.


Ivresse du matin
Où l'aurore dessine
Des fantômes vibrant
Sous la brise marine
Et qui laissent soudain
Sous le soleil levant
Leurs voiles de damnés
Monter au firmament.

Et lorsque l'océan
Ouvrant son corps nubile
Epouse en soupirant
Un ciel rouge et fertile
L'homme n'est qu'un point noir
Perdu dans un reflet
Infiniment petit
Dans cette éternité.

Très douée chère voisine :)

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Derrière le venin des mots, il faut y voir un pardon en demande...

...

(chut)

tres joli et reposant

Adeline ton poéme est magique .........



amitiés
sihem.

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Magnifique, comme toujours.
adn

Je me suis laissée porter par cette plume envoutante.
Superbe travail

Nuages

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On se demande parfois si la vie a un sens et puis on rencontre des
êtres qui donnent un SENS à la vie (Brassaî)