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Pour nous deux ... POUR NOUS DEUX
EN DOUZE TEMPS DE L'AMOUR
Pour nous deux
Il fallait le hasard, une lueur dans le noir
Un phare dans le brouillard, un rendez-vous d'un soir
S'étonner sans savoir si ce n'est pas trop tard
Si c'est possible de croire que c'est une belle histoire
Pour nous deux
Il fallait la chance, quand s'impose la distance,
L'océan est immense, il fallait la présence,
Le mystère d'attirance, les rêves de l'innocence,
Pour renaître d'espérance, de l'émotion d'une danse
Pour nous deux
Il fallait une nouvelle, l'éclairicie, l'arc-en-ciel
Un printemps d'hirondelles qui envole la dentelle
Des baisers à tire d'aile au goût sucré de miel
Des désirs d'éternel aux parfums immortels
Pour nous deux
Il fallait l'impossible et le vouloir pour cible
A le pouvoir possible, Ã le rendre accessible
A faire d'une corde sensible un lien indestructible
Pour atteindre l'île paisible d'un bonheur indicible
Pour nous deux
Il fallait l'impulsion, inverser les saisons
De l'hiver en glaçons à l'été des moissons
De la révélation de coeurs en floraison
Aux pensées d'obsession jusqu'à la déraison
Pour nous deux
Il fallait les mots bleus, les silences des aveux,
Le céleste capiteux, l'étincelle d'un doux feu,
L'instant qui ferme les yeux, tous les moments heureux
Pour dire le merveilleux, les larmes au bord des yeux
Pour nous deux
Il fallait la lumière, effacer les frontières,
Le temps et ses déserts, renverser les barrières
Découvrir sous le lierre une source d'eau claire
Ecarter les pierres du cours de la rivière
Pour nous deux
Il fallait l'habitude, apprendre sans lassitude
Le plaisir des attitudes, les gestes de certitude,
Calmer l'incertitude, comprendre l'inquiétude,
Les soupirs de plénitude, les désirs en amplitude
Pour nous deux
Il fallait le voyage, de nouveaux paysages,
En sacres d'enfantillages, en nacres de coquillages,
En projets de partage, en secrets de messages
A nos lunes de passage depuis la première page
Pour nous deux
Il fallait enfin toi que je n'espérais pas
Toi qui attend là -bas, toi si loin et si lÃ
Toi qui caresse ma voix, qui ouvre déjà les bras
Toi qui guide mes pas, ma joie, ma foi ici-bas
Pour nous deux
Il fallait le plus beau, à l'écrire en duo,
En cadeau, en écho, aux quatre points cardinaux,
Avec des vols d'oiseaux et des voiles de bateaux,
Et seulement deux mots et dire tant : TE AMO
Pour deux
Il fallait un poème, l'amour en théorème
Eternellement tandem, passionnément tant d'aime
Tant de nuits qui sèment pour toujours le même thème
L'infini d'un je t'aime, je t'aime, je t'aime ...on s'aime.
Gil DEF. 23 octobre 2005 (1001)
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