Depuis que leurs regards, au hasard d’un instant,
S’est posé sur le fil du bel équilibriste
Ils craignent l’un et l’autre que tombent leurs sentiments
Au fond de l’éprouvette de l’apprenti chimiste.

Et de potions sublimes en formules cruelles
Il invente des vies vagabondes et communes
Alors que, aujourd’hui leurs jours sont pleins de sel
Enlacés et s’aimant, ils soupirent je présume.

Ils arpentent sereins les boulevards voisins
Quand les rues désemplissent faisant d’eux des badauds
Et seuls ne disant rien ils referment l’écrin
Contenant les embruns de ce qu’ils trouvaient beau.

Il suffirait d’un rien pour que tombe à jamais
Le funambule fou qui touche enfin au but
Et de l’autre côté quand il est arrivé
Sur le ponton de bois il bute et il culbute.

Esteban

merci pour cette belle lecture!!!!!!!!!

il suffit d'un rien pour que le hasard change le cour de sa vie !

Que linda poesia ; )

*** l'incertitude comme l'espoir sont le sel de la vie ...sans incertitude nous ne songerions pas à l'espoir , sans espoir nous rejetterions l'incertitude ...***

perso, je ne crois pas au hasard car la vie suit le cours du destin, et puis il y a les causes à effets dans la vie
pourtant cela ne m'enpêche pas d'apprécier le joli texte que je viens de lire

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