Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6527 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
112 utilisateur(s) en ligne (dont 99 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 3
Invité(s): 109

Ancolie, ZAGHBENIFE, berrichonne, plus...
Choisissez
octobre 2013
HĂ©bergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Vos poèmes ***UN SEUL PAR JOUR*** Les "poèmes" Ă©rotiques descriptifs ne sont pas les bienvenus sur ce site
     Un silence brumeux
Enregistrez-vous pour poster

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
haloul
Envoyé le :  29/6/2007 16:37
Inscrit le: 17/5/2007
De: tunis
Envois: 5
Un silence brumeux



Elle fredonnait l’air de sa chair
Elle resserre, dans ses yeux une plainte affligée d’un lourd corps
Les miettes de pains condensées et enragées sur sa table boitait et défilaient
Comme furent les tourments d’un enfant désarçonné

Elle écoutait dissoudre en elle le son d’un clocher
Pieds glacés engouffrés,
La plaine froide de son sommeil arbore ses griffes mutilées
Les paupières retiennent l’air de souffler vers les sourcils désertés
C’est l’éventail indomptable qui prend sa retraite en plein été
Un pont de lumière surgit de son toit, séduit sa prunelle
L’invite à un mariage universel de pâquerettes et de jasmin
Elle, rassasiée et lassée demeure comme un tableau forcé
L’appel ostentatoire de ses vertèbres a cessé de l’interpeller
Le bruissement de ses chimères est un nuage hideux qui continue à la cerner

Il se redresse et le silence s’en souvient de son jour de deuil
Les objets atteignent la gloire et rompent le silence d’un maître orgueilleux
Il érafle son souffle et habite le chêne qui enchaîne ses gestes ;
Il lui parle…
De la lampe triste qui agonise Ă  force de tuer les huiles qui la nourrissent
Du fleuve enlacé qui absorbe la terre et demeure fidèle à sa source première
De ses doigts orphelins que le froid abattrait si tes parents les quitteraient
La valve se réveille et lance son appel ;
Je suis la plainte du sors, je m’endors sur mon dos pour sentir la lourdeur de mon corps
Je suis celle qui défie ses ennuis pour en faire le lit de mes envies
Retiens la mèche triste qui dévaste ta terre et suis ta propre fête
Seule je resterais, la mer effacerait mes larmes et la rivière me consolerait.
Lui et elle ont fini par céder la place à l’encre pour qu’il éternise les cendres..
Les martyrs voient l’amour comme un lutte, eux la verront comme une guerre.
Abdelkader
Envoyé le :  29/6/2007 17:36
Plume de platine
Inscrit le: 31/12/2006
De: Chlef / Algérie
Envois: 7615
Re: Un silence brumeux
Beau texte mon amie, malgré le froid et la brume hivernal, ta presentation est originale et dégage une chaleur ou l'encre cède la place aux cendre...merci et bravo à toi...
kader.
Sissi
Envoyé le :  30/6/2007 16:18
Plume d'or
Inscrit le: 19/4/2007
De: La Tunisie
Envois: 1278
Re: Un silence brumeux
Moi aussi j'ai aimé cette plume qui réveil au lecteur des sensations étranges.

Je suis la plainte du sors, je m’endors sur mon dos pour sentir la lourdeur de mon corps
Je suis celle qui défie ses ennuis pour en faire le lit de mes envies.......

C’est magistral, ce sont les mots du coeur.
Mes amitiés.


----------------
-Combien d’êtres humains ignorent qu’ils n’ont d’humain que le nom ?
Henry Tena Gil


anonyme
Envoyé le :  30/6/2007 16:20
Re: Un silence brumeux
merci pour cette belle lecture!!!!!!!
louveblanche
Envoyé le :  5/7/2007 21:36
Plume de platine
Inscrit le: 25/4/2007
De:
Envois: 3975
Re: Un silence brumeux
très joli écrit bravo mon amie
Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant |

Enregistrez-vous pour poster