La Roche-Misenne, le 27 avril 1834

Mon aimé,

C'est une terrible nouvelle qu'il me faut t'annoncer.
Mon bien-aimé père vient de disparaître, après la longue maladie qui le minait sournoisement. Je l'aimais tendrement et sa mort me navre.
Le notaire m'a annoncé qu'il me cédait tous ses biens, toutes ses possessions outremer et sa fortune personnelle, immense selon l'homme de loi. Son titre nobiliaire de duc de Bellemont fait partie de cet héritage.
Me voilà immensément riche et dorénavant duchesse, puisque je suis sa dernière héritière.
Cette nouvelle position, si brillante, me désole. J'imagine à présent que bon nombre de prétendants passionnés vont venir près de moi, découvrant subitement à quel point ils m'ont toujours aimée !
Tu connais mon désintéressement, ma loyauté. Je te serai toujours fidèle. Tu pourras naturellement démissionner si tu le souhaites. Ce sera pour moi un plaisir de t'offrir cette liberté. Je ne souhaite évidemment aucune contrepartie. Ce qui est à moi est à toi depuis toujours, tu le sais.
Je te laisse à présent, je verse bien des larmes...
Peut-être te joindras-tu à moi pour la cérémonie funéraire. Je t'envoie ci-joint les détails.
Je te dis donc à bientôt peut-être, mon adoré.
Tu devines évidemment que ce serait mon plus cher désir !
Ta fidèle,

Adélaïde de la Roche-Misenne, duchesse de Bellemont

(Sphyria)

- Un choix de vie... Entre tristesse et la joie.


Daniel

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Merci beaucoup !

Bonsoir Chère Amie poétesse Laurence,

Pas toujours très simple la vie de la noblesse...

Un très beau récit émouvant !



Belle soirée Chère Amie poétesse Laurence !
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Merci beaucoup !