Oh ! lointains rivages
Aux rivages de mon coeur, où se cassent tous mes malheurs
Comme une houle tenace et qui m'entraîne au loin
Harcelé tantôt par des personnes bavardes aux amères paroles
Et désarticulé par une foule immense vers le rivage m'accule .
Ma parole donnée aux flammes de l'Amour et reprise sans les livres
Oh , sirènes malicieuses aux plaisirs, et dans les mers apparaissent
Ah ! Ulysse qui doit résister de fondre dans leurs bras amoureux
Car il sait que les rivages sont si loin que jamais, il les rejoindra .
Oh ! rivages amoureux des courbes qu'ils dessinent pour les yeux
Oh ! doux rivages langoureux, Ã tous ceux qui savent tant les quitter
Alors, le monde de lumières aux accotements obscures, troubles
Au capitaine qui les observe avec sa longue vue éloigné du rivage .
Aux rivages de mes Amours, certes emplis par des gestes de plaisirs
Mes paroles divergentes suscitent tant de désirs inassouvis
Aux tempête en mer qui m'éloignent des rivages les rendant invisibles
Ah ! comme je tiendrai à m'y rapprocher, protecteur de mon âme entière .
Comme j'écris , j'aime la vie et je l'écris avec envie !
Thomas
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