Plume d'or Inscrit le: 19/6/2016 De: Envois: 1917 |
MAGNIFIQUE NATURE Magnifique nature !
Le soleil au zénith, sous un ciel azur Je marche, seul et libre, me sens Robinson En osmose, avec les éléments, la nature Aux couleurs bigarrées me met en pamoison
Un léger vent marin soulève les cheveux Il caresse de ses doigts la peau de la mer Elle frémit de plaisir, de ce jeu amoureux Et des vagues, pousse les embruns vers la terre
Un instant, je m’arrête devant la beauté De l’océan, tout est grand, calme et naturel Tel un tableau vivant, virginale pureté Qui a gardé en lui son aspect temporel
Sur la plage, au sable blanc, je peux entendre Passer au-dessus de moi un vol gracieux D’oiseaux, allant pêcher, plonger et surprendre Les poissons, emportant ce butin précieux
Et je vois au loin naviguer un beau trois-mâts Toutes voiles dehors, il vogue sur les flots Fier et orgueilleux, de ce panorama Je rêve d’être pirate, un vrai héros
Je me laisse bercer par le bruit des vagues Qui viennent mourir aux abords des rochers Ce doux clapotis reposant, je divague Et je m’endors au milieu des palmiers
L’aube, je pars de chez moi d’un pas solitaire Marcher là où je me sens libre, sur l‘estran Et admirer la vue, loin de ce monde austère Les pieds nus dans l’eau, l’esprit un peu migrant
Je communie avec les éléments, la nature Devant cet océan, en totale harmonie Je suis hors du temps, hors de tout, la vraie rupture Ici et maintenant, le cœur en symphonie
Je suis oiseau, un nuage dans le ciel Je suis poisson, un coquillage dans la mer Je suis soleil, l’ombre sur un gratte-ciel Je suis cheval, un coquelicot sur la terre
Je ne cherche pas le bonheur, que des moments De joie et des instants de pure plénitude Sentiment d’être vivant, la vie est un roman Chaque jour m’apporte son lot de quiétude
Quand le jour se lève, la brume du matin Enveloppe de son écrin, vertes prairies Tendres labours et étend son voile satin Sur les champs de rosée, aux parfums si fleuris
Quand sur la plage, le vent souffle ses embruns Les moutons blancs, tel un troupeau, chantent la mer Et font le dos rond, de leurs pigments ocres et bruns Des monstres marins, se prennent pour des chimères
Quand le ciel est bleu, les rayons du soleil Dardent de leurs traits, les vieux murs du Castel Quelques fantômes noctambules, tous pareils A d'antiques momies, parlent de bagatelles
Quand la forêt touffue prend ses couleurs d'automne Les sous-bois murmurent, susurrent de leur voix L'agonie prononcée d'un bel été atone Et l'écureuil roux fait provision de noix
Quand la montagne se pare de son manteau D'hermine, l'aigle plane au- dessus des vallées Perçant d'un cri strident, le merveilleux tableau De la vie rurale, aux reflets acidulés !
Minuit, parmi un champ d’étoiles, j’aperçois Les tendres rayons de lune, se refléter Dans les eaux turquoise du lagon, j’entrevois Ma vie au paradis, en cette nuit d’été
Assis devant les flots, contemplant l’océan Je songe à ces marées, au rythme bienséant Venant du grand large, s’endormir sur la grève Répétant leurs mouvements et toujours sans trêve
Voir, la vague sauvage étendant son emprise Et qui va se briser sur les falaises grises Ses paquets d’eau salée, lourds et massifs Arrachant la chair, de leurs coups successifs
Qui vient s’écraser, en tapis de galets Et la mer chaque fois, effectue son ballet De houle et de ressac, amenant sur la plage Carapaces de crustacés et coquillages
Si un jour, un doux cheval d’écume m’emporte Sur son dos, pour naviguer, vers une île accorte Je prendrais pour tout bagage, qu’un seul objet Un livre de souvenirs, durant le trajet
Je serais Robinson, attendant Vendredi Je bâtirais un toit, en un après-midi Un long morceau de bois et quelques hameçons J’irais sous l’eau, pêcher des poissons polissons.
A tous les amateurs, que je ne connais pas Venez faire escale, sur mon rêve sympa Capitaine au long cours, skipper de l’aventure Je vous mènerai vivre près de la nature
Je vois le crépuscule aux lueurs jaunes lin Effleurer la peau azurée de l’océan Le soleil s’endort dans les flots, de doux câlins D’écume le bercent de leurs chants reposants
Un léger vent du large soulève le sable Laissant apparaître sur le sol, coquillages Et quelques crabes, sur la plage vénérable La mer emporte les traces de leur sillage
Mon corps est resté sur terre, l’esprit m’a quitté Pour voguer vers les îles de Polynésie Sur un voilier blanc, il rêve d’habiter Ces lieux magiques, aux couleurs fantaisie
Qui est ce bel et grand oiseau, libre, fier Qui défie les éléments, heureux roi des cieux Je t’envie de désir ! Tu peux magnifier La beauté du monde, de ton vol gracieux !
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