Ton poème superbe et précis nous apporte lumière sur l'immense peintre Van Gogh.
Avoir vécu, même peu de temps, dans le Borinage, connu la mine et la vie des mineurs d'alors, dans toute sa cruauté et sa dureté (souvenons nous de "Germinal" de Zola), vécu dans le "pays noir", bien justement nommé, on ne peut plus s'étonner de la recherche de la lumière et des couleurs qu'on voit dans l'homme qui se réalise enfin dans la peinture.
Tu fais un portrait très juste du jeune homme qui voulait être évangéliste et se consacrer aux mineurs que leurs patrons considéraient presque comme des bêtes, à tout le moins comme du bétail à exploiter.
J'aime beaucoup ta sensibilité vis à vis du bonheur des hommes et de leur famille, ta bienveillance à l'égard des petits et des personnes hors du commun, qui sont rejetés par les conventions et la nécessité de rentrer dans le moule de la pensée conventionnelle.
Un texte très sensible et très beau, qui touche le coeur
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)
