Montagne éternelle. réponse à un souhait d'Islander
J’écris pour toi, montagne, avec humilité,
Car à côté de moi, petit être fugace,
Comme tu es immense et que tu prends de place.
Tu es bien le symbole de l’éternité.
J’adore tes hameaux sertis dans les alpages
Où calme et paix sont rois, le temps est souverain.
On y trouve repos, loin du contemporain,
Agité, creux et vain, dans ses grands équipages.
J’adore tes printemps tout constellés de fleurs,
Inondant les prairies de couleurs, de parfums,
Enivrant tous les sens, apaisant notre faim
D’harmonie, de beauté, au soleil persifleur.
J’adore ton eau pure et glaciale aux fontaines,
Qui réconforte le promeneur fatigué,
Le torrent murmurant des contes distingués,
La cascade chantant sans cesse turlutaines.
Près de toi je me sens déjà au Paradis,
Je voudrais m’endormir pour toujours à ton ombre
Poser dernier regard sur toi, au jour qui sombre,
Ecrire un dernier mot, et puis tout serait dit.
Daniel Dive, le 24 février 2024, tous droits réservés
Photos personnelles
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)