DOUCE MÉLODIE
Des vagues d’amertume aux relents de regrets
Chahutent ma tendre et désuète carcasse ;
J’ai quitté l'effervescence de mon palais
Pour consommer ma douleur et goûter la crasse.
Tel le bon poète, j’ai étreint tous les mots,
Conjuguant mon futur en rayant le passé ;
Je me persuadais d'éteindre tous les maux,
Sans avoir à finir au fond d’une tranchée.
Tous les pauvres érudits baignent dans le sang,
Désormais bien calmes et si silencieux,
À l'abri des capitaines mélodieux.
Des champs de puanteur, balayés par le vent,
Rappellent que contes et mythes d’autrefois
N'excusent personne, même celui qui croit.
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Julien Schricke Spleen et Idéal