Survivre aujourd'hui
La nuit ce grand quelque chose d'obscur
S'en cacher de peur par les paupières
Aller à l'aveugle dans les rêves par ci , par delÃ
Sortir de l'illusion ,de ces interprétations pour dénicher le doute
Prendre l'édition Lignes comme un trajet par un moyen de transport
Pour que le stimulus de la pensée ne se perde pas dans le nerf vague
Etre emmené d'un bloc de phrase loin de la cité
Depuis les fractures s'entre tenir
Ne pas tomber dans une vérité trop profonde
D'un crayon prendre le flambeau
Je suis là mais quelque chose se tait
Dans un mal entendu aller vérifier lui donner un second clic
Une double fermeture
Retrouver un jour découvrir ce qui a été effacé pour faire de la place
Ne plus parler alors parce que nous sommes différents du monde d'avant
A coup sûr nous y serions oublié
Dans une aubade
Dans ce mouvement matinal
Faire partie d'un paysage comme la forêt qui marche
Dans cette nouvelle ouverture il a toujours de la perte
Nous ne sommes jamais dans le bon moment
Nous ne faisons jamais dans les bonnes manières
Toujours trop tôt trop tard trop vague trop indécis
Route éventrée: les racines se sont échappées
cheveu d'une chevelure trouvé
le parquet d'un arbre qui craque
A terre un mouchoir qui a mouché la chandelle
Village abandonné , usine désaffectée
Au bord d'un chemin perdu
Un poète assis sur une pierre angulaire
Dit présent au temps
Qu'emporte le vent
En espérant que sa pensée en héritage
Ira jusqu'à la fée demain
Aujourd'hui il a été
En vacance
poste vacante
Il n'a que le vent comme messager
Son café crème ,ses mots à l'encre noire sur une page blanche
Et sa plume qui attend qu'on lui sonne un air au moindre souffle .
toujours en décalage
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domi.gondrand@laposte.net