Jamais autant d’entailles vives
D’une terre sur le qui-vive.
En silence souffre du carnage,
Notre planète victime du grignotage.

On a applaudi la victoire
Des hommes dans l’histoire.
On a inventé le mot progrès
Pour embellir le portrait.

Dans la mémoire de l’écho
J’entends encore les commandos
S’abattre sur les forêts matures
Et taillarder leur armure.

Hélas, on a dépassé les bornes
Car la civilisation est borgne.
Le vrai visage de la terre
Apparaît exsangue et plein d’ulcères.

Arrêtons le flot des avalanches.
Retroussons nos manches.
Le décompte est commencé.
De la terre, nous serons effacés.

Comme si c'était une fois dans l'ouest
Belle lecture


Merci



Salah

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Quand on a l'esprit élevé et le cœur bas, on écrit de grandes choses et on en fait de petites.

Albert Camus

Bonsoir Plumedoie,

Il est fort possible que nous soyons tous rayés de la Terre un jour au rythme où les humains engendrent des guerres ou de la pollution...

Une belle poésie émouvante en partage qui touche les coeurs !



Belle soirée cher ami poète Plumedoie! !
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Bonsoir Plumedoie

Poème pertinent sur fond de réalité, une fine analyse pour éveiller nos consciences en espérant qu'il ne soit pas trop tard.

Amicalement Franie

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Plumedoie,
Une mise en garde aux humains dans un très beau poème pour qu'il cesse d'abîmer leur planète, par exemple en pratiquant l'abattage des arbres : " J'entends encore les commandos-S'abattre sur les forêts matures-Et taillader leurs armures" ce qui est bien le cas de la forêt Amazonienne et ceci est très grave car les arbres sont les poumons de la terre
Amitiés poétiques

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Mes recueils de poésies et de nouvelles publiés aux éditions Amalthée.

Bonjour Plumedoie
Tout est si magnifiquement dit dans votre poésie. Il ne restera que nos larmes pour pleurer. L'homme détruit tout sur son passage.
Yanous

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«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.»

C'est l'histoire de l'homme qui nourrit lui-même sa gangrène...
Tellement vrai.

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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là!

Bonsoir , il était une fois l'homme si nous continuons ainsi oui nous pourrons parler au passé, nous sommes en train de creuser notre propre tombe , à quand un réveil des consciences et pas juste des paroles
Bravo
Mes amitiés
Yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann