Il existe un réalisme qui sort du compromis entre la subjectivité et l’objectivité et en cela occupe un rayon de canalisation autour des deux critères qui sont l’intériorisation et l’extériorisation et que, combinés, ils forment 4 modules d’opération de données : un processus subconscient (animisme), un processus alternatif (totémisme), un numéraire d’extraversion (naturalisme) et un numéraire séquentiel (analogisme). En fait les deux processus sont psychologiques et les deux numéraires sont ontologiques ; ce qui veut dire que l’animisme est avant tout passionnel et que le totémisme est affectif du fait même qu’il regroupe le sensible et l’intelligible ; de même le naturalisme est la présence-au-monde alors que l’analogisme est l’être-hors-du-monde ; ce qui fait qu’en psychologie les processus sont complémentaires alors qu’en ontologie les numéraires sont contraires. Comment comprendre d’un côté la richesse de la juxtaposition et de l’autre la réduction de la contradiction du phénomène ? Nous avons vu que seule la dialectique peut rendre ontologique la rhétorique et c’est pourquoi elle est un outil de la pensée qui ne fait pas que regrouper des concepts comme en psychologie mais qui, au contraire, les confronte pour les rendre encore plus tangibles et, surtout, moins abstraits. Ainsi les concepts ontologiques sont moins abstraits mais beaucoup plus puissants que les concepts psychologiques, enfin du moins en apparence puisque tel est le regroupement analytique qui s’y conforme.
Mais examinons d’un peu plus près ces concepts pour mieux les circonscrire : l’animisme est forcément le Pathos puisqu’il répond du subconscient alors que le totémisme est l’Ethos puisqu’il est alternatif aux deux autres vertus. Le naturalisme par sa présence inclusive même au monde est bien sûr le Logos alors que l’analogisme par son absence exclusive même au monde est bien sûr Thanatos. Or l’analogisme est une prise d’appartenance conceptuelle que la comparaison n’observe qu’en termes d’images, ce qui fait que cette première fait davantage coïncider la forme autour de l’intellect que de l’imaginaire, ce qui fait qu’il y a aussi vice de forme quand l’image s’emprunte sur l’intellect pour ne laisser apparaître de lui que sa falsification. C’est ainsi qu’il existe une apologie de l’égalitarisme devant l’inégalité ainsi que le langage est vite concerné à se sentir au niveau de ce qui le passionne pour venir s’emprunter sur la raison qui le met en conflit avec ce qui en retour le dépassionne. Il y a donc va-et-vient de l’humeur de la transmission ainsi que celle-ci n’est que la manifestation de l’éthique. Mais ce va-et-vient n’est pas que l’effet de la passion puisqu’elle ne se passionne pas forcément pour ensuite venir se dépassionner de la même façon. Pourtant si le Pathos est l’entité la plus flexible, ce n’est pas par frustration mais surtout parce que l’inhibition du Logos lui permet de canaliser sa sensibilité en volonté de puissance et, à partir de là , permettre à ce que son être soit en acte où en manière il est l’art de la spontanéité de l’acte à écrire.
----------------
La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)