Pensées metteur en scène se souviennent de Roberto Rossellini
Le cinéma sert à montrer que le monde est peuplé d'amis
Sur papier bleuté dans une très belle langue lapée de mer
La nuit est la peur de perdre ,de se perdre
Alors se mettre à écrire c'est défier le noir total
Loin de toute lumière artificielle
La vie est un éclairage , la mort sa part d'ombre
Dans un baroud d'honneur , un morceau de bravoure
Dans la nuit conceptuelle du philosophe
Qu'est qui fera partie du futur du passé ?
Qu'est qui sera totalement et définitivement oublié ?
Qu'est qui restera du relatif en fin de vie ?
L'incomparable qui donnera droit à se fixer dans le temps
L'incertain qui se répétera jusqu'à sa forme définitive
Dans la finitude de celui qui raconte
Le signe d'impuissance ,plus entre ses mains
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