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     Le pousse-pousse de compétition
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Expéditeur Conversation
momolemarin
Envoyé le :  1/12/2023 2:30
Plume d'or
Inscrit le: 15/8/2010
De: Orléans
Envois: 1611
Le pousse-pousse de compétition


Le pousse-pousse de compétition

A Madagascar, dans les années soixante, il y avait un moyen de locomotion pratique, pas cher et malgré tout assez rapide: le pousse-pousse.
Une remorque ou pouvait prendre place deux personnes. Quelquefois elle était surmontée d'une capote, certaines étaient attelées à une bicyclette, mais la plupart étaient tirées par un homme, par la force des bras.
Souvent, du port pour aller en ville, j'en prenais un, et il n'était pas rare qu'au retour, je revienne accompagné galamment.
Au début, j'avais un peu honte d'emprunter ce genre de locomotion, mais les ramâtes (jeunes femmes malgaches) nous assuraient que ce n'était pas du tout frustrant pour le pousseur, qu'il avait choisi ce métier, et qu'il avait l'habitude.
D'ailleurs, tous faisaient partie d'une compagnie qui leur laissait le pousse-pousse en gage et seule l'assurance de plusieurs courses par jour leur permettait de gagner assez bien leur vie.
Une fois, quand même, au retour, prenant pitié de mon chauffeur, je descendais de l'engin, pour soulager la charge, mais n'osant pas avouer que cela le vexait, il regardait autour de lui pour voir si des collègues ne le regardaient pas. Ma compagne m'expliqua alors que le fait de descendre pour qu'il ait moins de charge à tirer était pour eux une insulte car, aux yeux de ses collègues, cela voulait dire qu'il n'était plus bon à rien.
Mais, venons en si vous le voulez bien au titre de cette histoire. Maintenant que vous en savez autant que moi sur ce moyen de locomotion.
Un soir de sortie en ville, je rentrais à bord. Un collègue du bateau m'accompagnait. Prenant donc pour rentrer ce moyen de transport, il nous vint l'idée de faire plaisir à notre chauffeur et, le mettant presque de force dans la charrette, c'est le copain et moi qui prirent les commandes, et à toute vitesse dans les rues de Tamatave, nous sommes rentrés au port. Le pauvre homme croyant sa fin arrivée se cramponnait aux ridelles et n'osait pas nous avouer qu'il avait eu ce jour-là la plus belle peur de sa vie.
Nous, bons princes, à la fin de la promenade mouvementée, libérant notre otage vert de peur, nous lui offrirent un prix de course plusieurs fois supérieur à ce qu'il aurait demandé, pour nous faire pardonner.

Boire oû conduire... Ce soir là, nous avions fait les deux

Sphyria
Envoyé le :  1/12/2023 7:00
Mascotte d'Oasis
Inscrit le: 25/4/2021
De: France
Envois: 27816
Re: Le pousse-pousse de compétition
Beau et vivant récit en partage !
Sybilla
Envoyé le :  1/12/2023 22:29
Modératrice
Inscrit le: 27/5/2014
De:
Envois: 96009
Re: Le pousse-pousse de compétition
Bonsoir mon oncle Maurice,

Merci pour la relecture ici de cette histoire !



Belle soirée mon oncle Maurice !
Toutes mes amitiés à Sylvie
Gros bisous à vous deux
Sybilla


----------------
Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

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