Le royaume où tu étais libre
Ce n'était pas le paradis
Mais c'était pour toi l'équilibre.
C'est de ces quartiers infinis
Que tu as saisi ta naissance
Sans l'amasser à tes oublis.
C'est ton regard qui de brillance
S'est enflammé de tout l'ouest
Pour revenir écarquillance.
De la finesse s'il en est
S'inscrit l'amour dans ton visage
Pour repartir sur le front d'est.
Je n'ai jamais vu tant d'ombrage
Dans un esprit si sulfureux
Que ton art est dans ton corsage.
Il n'y a rien de vaniteux
Dans la bribe où ton cœur y vibre
Où l'égard est de mille feux.
Le royaume où tu étais libre.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)