J'ai écrit sur ton corps . . .
J'ai écrit sur ton corps . . .
J'ai bu tes fantômes, ô de noire béance
Pour avaler l'ennui qui brûle ta conscience
Tel un feu dérisoire aux braises de nos soirs
Quand flamboient nos regards, étincelle l'espoir.
Comment garder l'élan de nos folles jeunesses ?
Combattrais-je le temps et ces heures traîtresses ?
J'ai fixé ton visage au bleu d'éternité
Pour y tracer l'aurore en nos fraternités.
J'ai écrit sur ton corps des lettres enflammées
Vers des fièvres de mots aux notes consumées.
Toi l'unique caresse à l'espoir de mes jours
Illumine mon coeur de tes rayons d'Amour.
En tes rêves j'ai peint la rose d'innocence
Ton pas le conduirai-je aux chemins d'espérance ?
Sa fragrance exhale un parfum éperdu
Qui enivre mon âme aux matins suspendus.
Quand ton ode me murmure un air de poésie
Balayant nos regrets aux vents de l'ambroisie.
Retrouve-t-on jamais dans nos jardins secrets
Les senteurs de l'enfance aux charmes si discrets ?
Ils bercent ma mémoire en nos nuits enfiévrées
Tel un pur chant d'éveil de douceurs enivrées
Quand ma flamme a vibré vers ton infinité
Au paradis brûlant de l'Amour exalté.
Pascal.
Bisous à toutes et à tous.