Plume de soie   Inscrit le: 26/3/2013 De: Alger Envois: 117 |
L'ESPOIR NOYÉ AU LARGE DE LA MÉDITERRANÉE Dans les abîmes obscurs de la détresse,
Un jeune homme africain, en quête de sagesse,
Son pays en lambeaux, ravagé par la guerre,
La famine implacable, dévorant l'enfer.
Il prit son destin, entre ses mains brisées,
Bravant les flots tumultueux, l'âme tourmentée,
Clandestinement, vers la Méditerranée,
À bord d'une barque fragile, usée.
Avec d'autres âmes éperdues, assoiffées,
Des jeunes désabusés, tristes destinées,
Venants des horizons, des terres déchirées,
Partis ensemble, vers un avenir effacé.
Leurs cœurs, emplis d'espoir, mais frêles esquifs,
Se perdaient dans les flots obscurs, dans l'abîme punitif,
Ils défiaient le destin, à la recherche de mieux,
Mais la chance, cruelle amante, les laissa à leur jeu.
Les courants déchaînés, tels des monstres voraces,
Engloutissant la barque, sans crier grâce,
Dans un dernier soupir, la mer les engloutit,
Le néant infini, leur destin s'effaçait.
Le jeune homme africain, figé dans le silence,
Ses rêves engloutis, son avenir en errance,
Il lutta jusqu'au bout, dans l'océan des tourments,
Sa force noyée, par l'amer courant.
La grande Marianne, reine des abysses,
Accueillit ce héros méconnu, sans préjudice,
Ce jeune homme africain, brisé dans sa quête,
Rêvant d'une vie meilleure, d'une éternelle trêve.
La mer, témoin muet, gardienne des secrets,
Emporte avec elle, leurs espoirs désabusés,
Dans ses bras immenses, elle les enlace,
Les jeunes vies perdues, sans aucune trace.
Et maintenant, dans l'abîme sans fond,
Les échos de leur souffrance, résonnent à l'unisson,
Le jeune homme africain, une étoile dans la nuit,
S'éteint doucement, dans l'oubli qui l'enluit.
En hommage à ces vies, tragiquement brisées,
Parties dans l'obscurité, sans être effacées,
Leurs rêves, leurs espoirs, dans nos cœurs, s'épanouissent,
Comme un rappel amer, un triste paradis.
Écrit le 08 novembre 2023
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