La rose est de pourpre à ce qui veut le désir
S'en suit la profondeur à ce qui rend docile
Le reflet de son cœur et qui est bien utile
A ce que son narcisse en sape le plaisir.
Mais sa couleur ne fait pas danger à courir
A ce qui dans son âme est bien mieux qu'habile
Ainsi que sa beauté à la nymphe en son style
Ne témoigne qu'à la source en son devenir.
Elle est de l'apparence un objet perceptible
Qui ne s'omet du rien que pour être amovible
Et s'apprêter de quoi lui donne son parfum.
Mais en quoi l'engager où elle est bientôt prête
A retirer sa tige en sa corolle honnête
Qui lui tire un sourire en son esprit mondain.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)