L'ascète se disait : "il faut être égoïste dans l'utilitarisme et altruiste dans la société". Mais il sait aussi qu'il est difficile d'être heureux dans la solitude alors qu'il se sait mécontent dans la compagnie. Alors il se dit : "Quel désespoir d'avoir à espérer !" ainsi que dans un contre sens de son subjectivisme exacerbé qui pris dans la tourmente de son esprit de contradiction voit le tourbillon de son angoisse s'affaiblir sous l'action pleine de densité de la spontanéité alors que dans le même rayon d'action la satisfaction se cultive en intensité pour ne s'étendre qu'à l'encontre la souffrance et enfin d'en être de l'harmonie.
Mais rien n'est si évident comme l'illusion de l'ascète : "Quel désespoir d'avoir à espérer" pourrait être une transition à une élévation subséquente mais avec une telle caricature ce n'est que le subconscient qui morfle ainsi que c'est une frustration d'angoisse qui s'active et crée ce tourbillon où il perd pieds et n'a plus que le choix de l'acceptation de la souffrance. Une fois l'angoisse dissipée et la souffrance canalisée, la spontanéité peut se cheminer tout le long de la constante contraction de sa vacuité à faire de ce "il n'y a pas" de l'être, ce "il y a" de l'altérité de l'être.
C'est ainsi que dans cette perpétuelle circulation de l'être qu'il y a impermanence de la psyché à se rendre à une rentabilité constante de la conscience. Donc le contentement n'est possible que dans l'acceptation de cette impermanence qui est la permanence de la non permanence des choses qui animent le monde.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)