Et sous tes pas légers, l’humide terre à peine cachée par des feuilles rousses et jaunes entremêlées s’enfonçait subtilement ; si légèrement que ta foulée matinale n’en su mot. Et de ses chairs caressées s’envolèrent les parfums de musc, laissant tes pensées groggy et offrant à ton corps une certaine dépendance. L’automne jouissait d’elle même et partout où elle sema, c’est l’or entier du soleil qu’elle avala.
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Une tranche de vie, instants d'existence.