la salle est comble et j'ai le trac.
le spectacle est si beau, si fort
qu'il me semble sans réconfort
que m'apparait le four en frac !
mon coeur s'affole ! Non ! Non ! Non ! Non !
je ne peux être face à vous,
et vous voir comme en rendez-vous
d'une rêverie, d'un sinon !
serais-je "une Brel", alors "un Piaf",
serais-je applaudi, maudit ?
serais-je détruit d'un mot dit ?
ou, comble ! Recevoir un paf ?
je me prépare, l'air second,
et j'ai l'habituelle nausée,
et j'essaie, ma peur, la pausée.
ma voix meurt, je suis moribond...
et je pleure, je ris, je chante !
le public se brûle les mains !
dès lors la joie ! Mes lendemains !
et le Paradis qui m'enchante !!!
ultime.
j'ai tenté de faire se poème en octosyllabes pour la première fois. pouvez-vous si cela ne vous dérange pas, me dire si je n'ai pas fait d'erreur dans le comptage ? je vous dis merci.
ultime
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"sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs".