Comme le pont de l'infini
Je veux parcourir montagnes et plaines
Faire de la distance un déni
Marcher à perdre haleine
En pleine conscience entre ciel et terre
Vers un futur haut en couleur
Des ennuis justes éphémères
Accueillis et rangés sans peur
Me croire sur le pont de l'infini
Rien ne finit même pas l'été
Avec ma montagne en harmonie
M'évanouir dans son étrange clarté...
Si loin l'horizon de tant de songes
Juste une idée fixe contourner l'obstacle
À cet instant plus rien ne me ronge
Dans l'immensité de mon habitacle ...
Je suis minuscule mais en paix
Si seulement je sauvais ma montagne
Dans cet infini que je ne peux pas attraper
Sans avoir la moindre hargne .
Madeleine Duval
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la poésie est le parfum de l'ame
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