Plume d'argent Inscrit le: 7/3/2014 De: Dari Bulan... Envois: 464 |
Prêt-à -penser A la belle étoile, allongé dans mes pensées, Je voudrais lever le voile, sur mes prêt-à -penser, Car il y a des gens, qui ne pensent pas, Qui ne pensent pas, du tout comme moi. Un garçon renfermé, ou une fille à papa, Un papa énervé, ou une maman cata, Une mamie gâteau, un papy qu’aime pas ça, Un tonton en tata ou alors vice-versa.
Il faut, de tout, pour faire un monde dit-on, On doute, un peu, beaucoup, mais au fond on s’en fout. Il faut, de tout, pour faire un monde dit-on, On enterre, un peu, beaucoup, ceux qui nous gênent surtout.
Une mère au foyer, complètement dépassée, Son mari qui rentre tard, qui ne fait qu’s’échapper, Leurs enfants un peu seuls, dans l’tourbillon d’la vie, N’imaginent pas combien, leurs jeunes vies ont un prix. Y en a qui marche seul, pour qui la solitude, Est un fait salvateur, qui rompt les habitudes, Y en a qui supporte pas, leur reflet dans la glace, A longueur de journée, je me mets à leur place.
Il faut, de tout, pour faire un monde dit-on, On doute, un peu, beaucoup, mais au fond on s’en fout. Il faut, de tout, pour faire un monde dit-on, On enterre, un peu, beaucoup, ce qui nous gêne surtout.
Oui mais un jour, on se réveille vieux, Et alors on comprend bien mieux, Que chacun fait, surtout comme il peut, Qu’il fasse soleil ou quand il pleut. On expliquera alors à nos enfants, Qu’c’est pas si simple d’être parent, Que les gens sont tous différents, Qu’c’est une bonne chose, apparemment.
Il faut, de tout, pour faire un monde dit-on, On doute, un peu, beaucoup, mais au fond on s’en fout. Il faut, de tout, pour faire un monde dit-on, On enterre, un peu, beaucoup, ce qui nous gêne surtout.
Alexandre
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