Plume d'or Inscrit le: 19/6/2016 De: Envois: 1915 |
impressions du Sud Esprit Provence,
Le doux pays des hommes et des dieux Terre de contrastes, terre de lumière Le mistral qui chasse les nuages, sculpte les arbres La brise qui transporte le parfum de la garrigue
Les champs de lavande aux fragrances odorantes Les chevaux et les taureaux en liberté Les peintres, aux tableaux pittoresques Les marchés où l’on entend l’accent chantant
Les petits ports au bord de secrètes calanques Les pins qui se reflètent dans la mer qui scintille Les maisons aux murs de pierre, aux jolis cabanons La Provence, un esprit, un art de bien vivre.
Au milieu des tempêtes,
Au milieu des tempêtes, au milieu des tumultes Quand la mer se déchaîne et que la terre rugit Un grand oiseau de feu étend ses ailes de brume Sur le sommeil profond d'un pâtre endormi.
Et sur la montagne au sommet tourmenté Quand la forêt recouvre de son vert manteau Des espaces naturels, coule au fond de vallée Le chant minéral d'un torrent indompté.
Puis quand le vent amène de suaves fragrances S'élèvent des champs de lavande, les odeurs bleutées Des rêves d'enfance, aux couleurs de Provence Aux ocres aigre douces, aux charmes désuets.
De la pierre d'un vieux moulin délabré On entend le bruissement millénaire De la roue qui s'épuise nonchalante À moudre, le grain de nos souvenirs.
Assis sur la margelle d'un vieux puits sans fond Je contemple la lune mutine et les étoiles Qui dans un bal astral, dansent une gigue Endiablée, et je rêve enfin, à la beauté du jour !
Un été en Provence,
Douce Provence ! Pays de mon enfance J’attendais impatient de venir l’été De quitter la maison et passer les vacances Avec mes parents pour ces mois de gaieté.
Nous n’étions pas riches, pour rien au monde Je voulais aller ailleurs, des rires et plaisirs C’était toute ma jeunesse, pas une seconde A perdre, car il fallait à tout prix partir.
Je ne pouvais oublier dans mes bagages L’élément essentiel à tout bon nageur Le slip de bain, me baigner ! Fallait être sage Attendant l’arrivée et éviter les heurts.
Et voilà enfin ! Cet instant tant désiré Sortir de l’auto et courir droit vers la mer Je criais ma joie au ciel, pour admirer La beauté de l’endroit, je me croyais Homère.
Et hop ! Je plongeais dans la Méditerranée Le bonheur de nager dans ces flots merveilleux Sentir le soleil sur la peau, pouvoir flâner Près des oliviers, j’étais vraiment heureux.
Marcher dans la garrigue, sentir les bouquets De fleurs sauvages et que j’apportais le soir A ma mère, je pensais au petit paquet De lavande que j’allais donner à Edouard.
Olivier,
Je suis l'Olivier de Méditerranée L'arbre millénaire qui sent bon la garrigue Le thym, la lavande, à ce temps suranné Où les cigales stridulaient près de Martigues.
Moi qui écris, je porte ce joli prénom Et surtout quelque part, un peu de la Provence Cette terre de soleil, aux petits cabanons En bord de mer, doux souvenirs de mon enfance.
Je suis l'Olivier de Méditerranée Au tronc tortueux, rempli de nœuds et de bosses Mes branches se tortillent depuis tant d’années A voir des enfants, je m’amuse comme un gosse !
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