Bonjour CHRIS,
Un "trou noir" c'est "troublant". Mais il ne faut pas dramatiser. SI nous avons tous connu ce phénomène à un moment donné,, je crois qu'il ne faut pas trop s’inquiéter. La créativité ne se fait jamais sur commande. Cette crainte ne doit pas être paralysante. La page blanche n’est pas un manque d’inspiration, Le syndrome de la page blanche, c’est la peur de mal faire, tout simplement. C'est une sorte de "blocage" parce qu'on s'imagine que nos idées ne sont pas assez originales, faisant perdre la confiance en soi.
Si j'en juge par ta vivacité d'esprit, d'à -propos et par ton ingéniosité dans la façon de concevoir et d'exposer la trame de tes poèmes, tu me parais toujours aussi habile dans cette dynamique du jeu raffiné avec la langue. Écrire avec le cœur et avec ses propres sentiments amène un auteur à un certain lâcher-prise. Et c'est un état souvent salvateur pour se remettre à l’écriture. Comme tout artiste qui destine son œuvre aux autres, cela engendre inévitablement un stress, des questionnements, des remises en question, des doutes... C'est une réaction humaine et, sans cela, nous ne serions pas des artistes. Il faut accepter ces petits moments de doute. Je n'ai pas d'inquiétude pour toi ! Et puis dis-toi que c'est au bout de chaque inquiétude, qu'on rencontre la clarté.
Ma bien sincère admiration et l'assurance de ma complicité et de mon Amitié de plume.
CARPE DIEM
ANDRÉ
----------------
Citation :
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André LAUGIER)