Papillon de mon âme aux yeux tombés du ciel,
Son regard azuré détrempé d’essentiel,
Chaque jour qui s’efface en invente un plus beau,
Né de cette bonté qui lui colle à la peau.
Ô royaume de vie gorgée du même sang !
Cette partie de moi qui, depuis quatorze ans,
M’enivre de bonheur… Quelle chance d’avoir
Mis au monde une reine accoucheuse d’espoir.
Au souvenir d’un temps où mon coeur se rappelle :
Toute petite fille, enfant… déjà si belle
Et riante aux éclats, l’amour remplie de joie,
Gonflant avec ardeur l’orgueil de son papa.
Brûle alors ce poème entre mes doigts en peine,
Impossible pour lors d’écrire à cette reine,
En pleine effloraison - Quelle métamorphose ! -
Qui déjà s’ensemence au parfum d’une rose.
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"Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser." A. R.