Mascarade du temps… Que je n’ai vu passer,
Dans tes yeux mon enfant, ces nombreuses années;
A quelques pas d’ici, l’âge adulte en boussole,
Je me vois te bercer tout contre mon épaule.
Ton rire jusque là , Dieu que tu étais beau
Et que tu l’es encore avec une autre peau
Sur le point d’enjamber l’horizon de mes vers;
Je suis (et te l’écris) si fier d’être ton père.
Quand je te vois gober chaque bout de présent,
Profiter de la vie au caprice du vent…
Homme ouvert sur le monde, en guise d’oxygène,
C’est de l’amour bien sûr qui coule dans tes veines.
Et je t’aime ! Ô mon fils, toi le fruit de ma chair,
Dix-sept ans que ton coeur m’emplît de sa lumière.
Derniers mots aux abords de ton propre voyage :
Je serai toujours là … à n’importe quel âge.
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"Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser." A. R.