De ce printemps endimanché
Guettait un pétale de rose
Pour mieux s'en édulcorer.
Son instinct de métamorphose
S'alliait la gaieté du soleil
Que l'amour ne soit pas morose.
Et son teint en était vermeil
A la venue de la rosée
Au bois lui rendait son pareil.
Déjà avançait la mariée
Et poursuivie de son amant
Elle en était la dulcinée.
L'église était à l'occident
Se demandant si fugitive
Allait être son sacrement.
Mais la beauté était native
Et pleine de sincérité
Et la sanction approbative.
De ce printemps endimanché.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)