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     De la vision du prĂ©jugĂ© Ă  son hermĂ©neutique
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Expéditeur Conversation
Bacchus
Envoyé le :  6/5/2023 17:54
Membre banni
Inscrit le: 29/7/2022
De: Versailles
Envois: 2343
De la vision du préjugé à son herméneutique
Tout d’abord il faut se concerter sur le fait que le préjugé est avant tout une situation qui n’est pas là pour nous détruire ni pour nous construire mais pour mobiliser une formation et une fonction qui se convoitent dans le prétexte ainsi qu’à partir de là chacun peut trouver la voie qui permet de mieux percevoir et non pas de mieux concevoir ainsi que M. Heidegger dit : « Autre est pourtant la puissance du regard. Il n’éteint pas la flamme de l’emportement, mais le compose dans la paix du consentement qui est vision ». De plus nous verrons que la composition en tant qu’économie de marché est dans la possession qui est elle-même aliénation mais qui en tant qu’avoir est aussi un bien, bien commun d’un instinct vitaliste qui n’est autre que l’instinct mythologique de vie Éros. Cependant cette composition dont parle M. Heidegger est l’acte de lucidité que doit permettre l’action de vision ainsi qu’elle est dans la paix du consentement que l’on peut retrouver dans Le manifeste du parti communiste de K. Marx à travers la lutte des classes qui doit permettre la victoire du prolétariat dans l’histoire de ce que nous pouvons ramener à l’économie de marché
C’est à partir des Catégories d’Aristote que nous avons pu constituer le rôle de la composition dans l’économie à partir de la catégorie de la « possession » du même Aristote ainsi qu’en une généralité de ce qui statue pour gouverner séance tenante.
Mais il ne faut pas ignorer la situation sociale et politique de K. Marx ainsi que le prolétariat est pour lui l’avenir de ce qu’il entrevoit comme étant l’unique classe dirigeante alors qu’il sait très bien que : « Dans la société bourgeoise, le travail vivant n’est qu’un moyen d’accroître le travail accumulé. Dans la société communiste, le travail accumulé n’est qu’un moyen d’élargir, d’enrichir, de favoriser l’existence des travailleurs.
Dans la société bourgeoise, le passé domine donc le présent ; dans la société communiste c’est le présent qui domine le passé. Dans la société bourgeoise, le capital est indépendant et personnel, tandis que l’individu qui travaille n’a ni indépendance, ni personnalité. » Quoiqu’il en soit il ne s’agit que de situationnisme qui n’est autre que du réalisme et où il est à remarquer que si c’est le passé qui domine donc le présent dans la société bourgeoise, cela n’est dû qu’à son ressentiment envers la féodalité qui, dans nos sociétés actuelles occidentales, est disséminé à travers tous les nouveaux partis qui préconise le pluralisme au collectivisme. Donc la haine révolutionnaire du communisme, si je peux m’exprimer ainsi, et ce n’est pas rien si l’union fait la force est un vice de forme et si je peux expliquer qu’ainsi entre bourgeoisie et prolétariat existe le clivage direct entre l’Éros et le Thanatos, entre l’instinct de vie et l’instinct de mort et où d’une telle proximité certes non pas capitaliste mais corruptrice parce qu’elle n’indique pas la portée du renversement possible entre ces deux instincts extrêmes porte en elle une certaine part de révisionnisme qui ne peut être que le fait d’une révolte néoréactionnaire.
C’est ainsi qu’il nous faut sortir de l’histoire utopique du marxisme sur laquelle nous reviendrons pour confirmer une autre dialectique du marxisme ainsi qu’elle sera le lieu d’une séance un peu plus pragmatique et ainsi revenir aux origines de l’histoire telle qu’elle s’est constituée d’elle-même d’un point de vue, je dirais plus ontologique que psychologique.
En premier chef il est bon de savoir où nous allons avec l’historiographie dans des domaines aussi variés que les doctrines de l’antiquité et le fait de savoir que l’histoire est née avec la naissance de l’écriture nous incite à faire des débuts de l’historiographie un fait d’histoire qui s’est fait en se racontant dans l’histoire ainsi qu’elle est le produit de l’universalité du temps à se séculariser.
Mais à quoi bon une herméneutique de cette historiographie antique si ce n’est qu’elle est dans le passage de la dévotion d’Hermès à se rendre à l’ésotérisme de Delphes qui maintînt les péripatéticiens jusqu’à un agnosticisme préontologique. Vous devez donc vous demander quel est le véritable rôle alloué aux péripatéticiens puisque c’est avec eux que débutent les premiers préjugés véreux concernant la philosophie. Et c’est bien avec du vitriol que nous allons nous y verser, histoire de voir si ce n’est pas la main au feu qu’il faut en conjurer la folle hégémonie. Certes il vaut mieux en caresser l’espoir ; mais pour cela il faut ruser en sophiste. Et la sophistique n’a rien à voir avec l’excellence qu’elle se vantait de posséder. Donc il doit bien y avoir une alternative pour que les choses sortent de cette décadence ambiante. Et la légende de Dionysos et les mystères d’Éleusis n’arrangent rien aux affaires en imaginant, bien sûr, que les choses sont loin de s’arrêter là.
Nous devons donc déjà confronter le mythe d’Apollon avec celui de Dionysos selon la philologie et surtout selon la généalogie qu’en a conciliées F. Nietzsche. Mais une chose est certaine, c’est que si Aristote est le dépositaire transgressif des idées de Platon alors pourquoi ses péripatéticiens n’auraient-ils pas croulé dans la prostitution ? Parce qu’ils philosophaient le long des chemins et ont ainsi fait de leurs trottoirs le lieu de dissolution des mœurs bien qu’y circulait surtout une hypocrisie de la mise en scène. En tout cas Aristote a libéré une certaine pensée socratique de son manque de libéralité. Disons que la morale platonique s’attache à l’originalité figurative des choses alors que l’éthique aristotélicienne s’attache à leur originalité dramatique. Ce qui veut tout simplement dire qu’il y a une modélisation de la métaphysique à partir de la physique, c’est-à-dire au départ de la physique qui lui sert d’éthique pour lui faire se converger une dialectique beaucoup plus globalisante en ne cherchant plus qu’à se heurter à la maïeutique comme accouchement d’un esprit qui ne peut avoir que la mémoire docile là où il ne s’agit que de l’intuition figurative et non pas totalement informelle, ce qui, le cas échéant, serait de la pure révélation.
Car, et nous le verrons avec saint Augustin, la révélation ne se fait pas avec ce qu’il y aurait de tréfonds dans la physique mais avec ce que l’éthique (ethos) peut avoir d’alternative entre le logos et le pathos pour enfin se voir ramener à la physique en tant que simple inspiration et faire en sorte que la métaphysique soit à la recherche de sa propre science en tant qu’être de l’étant et qui n’est autre que l’ontologie dont nous ferons l’étude en tant qu’histoire de la philosophie. Et cette dernière et toute nouvelle science trouvera dans ce qui était la dialectique socratique une nouvelle manière de traiter la maïeutique ainsi qu’en une nouvelle forme d’occultation de l’esprit qui sera l’oubli de l’être et qui nous conduira, non sans une sollicitude technique, à ce qui nous évaluerons dans ce qui sera alors l’achèvement de la métaphysique.
En fait cette nouvelle métaphysique sera pour la physique une transcendance qui trouvera à son tour une immanence ainsi que cette dernière devra se révéler dans une nouvelle forme de physique qui, pour ne pas se laisser déborder par une technique nihiliste, doit faire allégeance de réciprocité selon la masse d’altérité qui commence à peser sur la liberté qui sert alors de tare pour alors aller se laisser asseoir la légèreté de la sérénité. Car l’éthique est l’essence de la liberté qui la met ainsi en valeurs et dont la partition est existentielle alors que l’herméneutique est la prescience de la sérénité qui l’élève en puissance et dont la prétention est accidentelle.
Mais si la liberté sert de tare, ce n’est donc que pour référencer ce qui provient de l’altérité qui fait que sa masse est lourde du sens de ce pareil au même qui n’est qu’illusoire ainsi que ce qui allègue à sa réciprocité ne confère qu’un risque à se rendre nihiliste là où la technique de sa distribution est sous le couvert d’une logistique où l’exploitation d’autrui est purement fortuit.
Car c’est dans l’autofiction que réside l’illusion et où l’acteur qui se met en scène est dans la logique de qui émane l’hypocrisie pour sortir du jeu enfantin et parvenir dans la distraction de l’adulte pour faire la transition parentale ainsi que dans la Gestalt-thérapie ces trois groupes sont concomitants en intégrité.
Ainsi l’authenticité est assimilable à l’être pour autant qu’elle en accepte l’altérité ainsi que l’Autre et le Même s’investissent dans la même intériorité de ce qui en fait la mise en relation avec ce qui préconise l’action extérieure.
Or le caractère ontologique de cette authenticité est soit dans l’être, soit dans le paraître et où le monde est le creuset de leur manifestation en son attrait.
Mais le paraître n’est pas dans le masque où il est plutôt dans l’esprit qui se remet de l’être dans le devenir pour faire illusion à ce qui draine la séduction. Ainsi l’être est dans la capacité d’interagir avec son environnement pour se relier avec ce qui fait faux dans le semblant de la réalité à apostropher.
Cependant la réalité c’est aussi la capacité à raisonner sur la façon de concevoir ce qui appartient avant tout à notre monde et ainsi d’en répartir ce qui fait que le préjugé devient un préjugé sur le préjugé du moment où il devient un critérium conceptuel de ce qui génère sa propre perception.
Aussi l’accomplissement seul d’une lecture de l’être avec son apport de texture est source de compréhension empathique là où son extension va au concept. Certes le particulier rejoint l’universel de par son moteur extrinsèque alors que l’individuel rejoint le spirituel de par sa fixité intrinsèque où la fusion des termes derniers ne peut se faire qu’en se dérobant de l’illusion. Car c’est par la création que se détache la chose en soi qui n’est pas l’Esprit pur mais qui rend l’inconscient collectif aussi étrange que le noumène Kantien en tant qu’incréé d’un intellect qui fait sensation.
C’est ainsi que nous nous retrouvons devant un patient particulier et à un agent universel ainsi qu’ils rentrent dans la parfaite définition de ce qui est dans la distribution des préjugés collectifs dans le premier cas et de ce qui est dans la distribution des préjugés unanimes dans le second cas.
Mais nous avons aussi à mesurer la teneur des instincts par rapport à ce qu’ils ont comme statuts dans leur dimension conceptuelle ainsi que celle-ci peut se révéler où les Catégories d’Aristote peut nous mener.


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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)

Sybilla
Envoyé le :  9/5/2023 17:11
Modératrice
Inscrit le: 27/5/2014
De:
Envois: 95396
Re: De la vision du préjugé à son herméneutique
Bonjour Armand,

Superbe récit sur les préjugés dans son étymologie !

Rien ne valent le naturel et l'authenticité chez les êtres humains !



Belle journée cher ami poète Armand !
Toutes mes amitiés
Sybilla


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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rĂŞve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

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