Cet en vain qui anime l'être
N'est-il pas un soleil radieux
Qui du levant ne peut démettre.
Est-il du moment l'insidieux
Qui se pare de la sagesse
Pour mieux s'opprimer des Dieux.
De son regard plein de tendresse
Ne cache-t-il pas du malin
Ce qui encourt à la détresse.
Mais n'a-t-il pas ce regard fin
Qui oblige à rendre coupable
Ce qui tout d'abord est serein.
Or de son charme il est louable
A ce qui rend à la fierté
Pour en n'être que désirable.
Car en lui surgit la bonté
A ce qui l'a déjà fait naître
Pour ne pas en être étranger.
Cet en vain qui anime l'être.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)