J'ai tant souffert de vivre au plus profond du vice
Comme je ne pouvais décider qu'en supplice
Et que même l'amour n'était qu'un vain désir
Dans le déploiement du plus simple soupir.
Démons de trahison, vous étiez complices
Du destin où vous me conviez de délices
Que je ne pouvais pas mêler à mon plaisir
Tant la tentation en était à pâtir.
J'aurais voulu avoir un esprit d'innocence
Avec tout le mérite allant à la science
Mais vous étiez trop méchants à me tromper
Et à essayer, sans frais, de m'amadouer.
Démons de trahison, c'était vous l'arrogance
Et c'était à moi de jouer la délivrance
De ce que votre poids avait à délester
Pour vous balancer là où vous y piéger.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)