En oublier tout mon désir
Tel est le fait qui me rapproche
De ce qui me fait moins souffrir.
Et c'est l'amour de proche en proche
Qui me remet dans l'idéal
Où l'ardeur est de l'eau de roche.
Mais comment trouver mon égal
Dans cet élan qui me transporte
Et du plus profond cède au mal.
Mais vais-je ouvrir la bonne porte
Celle qui conduit au chemin
Dont la mémoire n'est pas morte.
Alors qu'en est-il du destin
Celui qui tient la contingence
Au plus près de ce qui rend vain.
Quel est le billet de plaisance
Qui me ramène à ce soupir
En long voyage à ce silence.
En oublier tout mon désir.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)
