Avec l'âge il va sous le lugubre ciel
Sans qu'il y ait le mot à tant d'averses mortes
A moins que les ruisseaux de son cœur en emportent
Le silence écumant ses lèvres en fiel.
Avec le temps sa grâce envisagea la force
D'un critère étrange au microcosme infini
Qu'un rien ne dérange assoupi dans son lit
A rêver de l'amour, des bambous à l'écorce.
Bientôt comme à la guerre, en fronde de l'espoir
Et la milice aura à se vautrer l'espace
Clairon de biniou dont la crainte trépasse
En attendant la haine au revanchard du soir.
Heureuse en blasphème et hardie, la Bretagne
N'a pas trouvé chemin au jeune vagabond
Qui suit des sentiers, contemplant un vallon
Sans villégiature, un enfant est au bagne !
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)