Mystérieuse, indiscible, elle se meut
Dans l'Azur,
Oubliée des poètes qui ne savent plus chanter,
Ils ferment leurs volets aux doux bruits de ses pas,
Ils se cachent et redoutent
Sa douce et amère présence
Car ils veulent oublier
Ses plaintes incessantes, ses étranges rengaines,
Les liens enchevêtrés de tous ses sortilèges,
Car ils veulent effacer
L'impact glacé de son regard de braise
Et leurs ailes brûlées les prive de soleil
Elle rôde maintenant
Telle une inconnue dans un monde sans âme
Comme un miroir qui murmure des mots qui se meurent
Et dans l'indifférence,
Les poètes brisent leur lyre
Et jouent
Avec
Les
Mor
Cea
u
x
...
Lchabry
NB : Ce texte fut rédigé avant que je connaisse ce merveilleux site