Il pleut de chaudes pluies
Chauffées aux soleils lointains
Sur ces graines enfouies
Par l'amour sur les chemins
Deferlantes ces larmes pluviales
Ruissellent vers le coeur océan
Dans les veines en dédales
Aux paroies rougies d'émotions
Rebords fissurés par les courants
Dans les brisures les vagues chantent
Avec les souffles des vents
Et que les souvenirs toujours hantent
Le temps d'une douce étreinte
Sur la plage du présent
Marquant de leurs empreintes
La page enfiévrée de passions
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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