Re: C'est à portée de main.
bien Chers Poètes JAMES et ÀLAPLUME pour vos aimables lectures et vos sympathiques impressions.
C'est exact, JAMES, dans ce poème humoristique est sous-entendu, sous le couvert d'un texte récréatif, le fait, dans toute situation, de rester positif et de prendre la décision d'aller de l'avant, se donner la chance d'aller outre les éventuelles difficultés. Autrement dit, recentrer ses activités et ses habitudes autour de ses valeurs et de ses convictions les profondes.
Oui, ÀLAPLUME, je suis entièrement d'accord avec tes observations. Les 'à -peu-près", les "calembours", les "équivoques et tous ces exercices de style appartiennent davantage à l'écriture fantaisiste qu'à la véritable poésie. C'est de la poésie qui ne se prend pas au sérieux puisque le poème, par définition, repose sur des concepts de profondeur et de gravité, comme la vie, la mort, la fuite du temps qui passe, l’irréversibilité du temps, l’amour, la nature, renvoyant le lecteur à un état d’esprit de recueillement et de méditation.
La poésie restera par définition toujours d’une certaine manière un jeu avec l’espace et avec les mots, et l'humour est une manière de relativiser et de dédramatiser les choses. Comme disait Victor HUGO, dans "Les contemplations" :
- « Nature est un peu moqueuse autour des hommes :
O poète, tes chants, ou ce qu’ainsi tu nommes,
Lui ressembleraient mieux si tu les dégonflais.
L’Olympe reste grand en éclatant de rire :
Ne crois pas que l’esprit du poète descend
Lorsqu’entre deux grands vers un mot passe en dansant."
Les jeux de mots n'engendrent pas une poésie intérieure, lettrée et romantique. Il faut considérer le calembour comme un "exercice" où la liberté de la langue précède souvent celle de l'esprit, apportant une joyeuse floraison de cocasse sur un ton décontracté et récréatif, sans autre prétention.
Ma bien chaleureuse Amitié et considération à vous deux.
Passez un excellent week-end !
CARPE DIEM
ANDRÉ
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Citation :
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André LAUGIER)