LE DERNIER AUTOMNE


Je te revois ainsi lors du dernier automne,
Assise sur le perron l’âme et le cœur en paix,
Et tes yeux ou les feux sans cesse tourbillonnent,
Regardaient tendrement les feuilles qui tombaient.

Accrochée à mon bras dans une tendre indolence,
J’entends encore ta voix, calme, douce, sereine,
Ta voix, tes yeux, ton corps, enflammaient tous mes sens,
Et tu régnais sur moi, tranquille souveraine.

Les flammes de tes yeux sont désormais éteintes,
La maison est fermée et vide est le perron,
Mais je ressens encore en étouffant mes plaintes,
Tes baisers langoureux brûlants comme des tisons.

Je te revois mon âme, mon cœur, ma délivrance,
Ma clarté, ma lumière, ma calme immensité,
La promesse de tes yeux était mon espérance,
Mais elle s’est enfuie en cet automne glacé.

DIVERDE (1999)

tous les regrets d'une rencontre sans lendemain, c'est beau et attachant, bravo



yann

Bravo Diverve pour ces mots magiques

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On a tous le sang de la même couleur

Quel merveilleux poème de la nostalgie amoureuse !
C'est une lecture magnifique et infiniment touchante !

Bonjour DIVERDE

Très captivant, profond, beau et touchant.

Bonjour Jean Paul,

C'est une magnifique poésie entre la lumière et l'ombre !

La lumière où tu as esquissé tout l'amour passionnel et tendre que vous avez vécu tous les deux !
Et l'ombre, cette ombre bouleversante de ton immense chagrin lors de cet automne glacé qui l'a emportée...

Merci pour tes confidences intimistes qui donnent des larmes aux yeux !


Bon courage !



Douce journée cher ami poète Jean Paul !
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

un dernier automne, et les larmes perlant aux yeux...
c'est magnifique, de tristesse, et de mélancolique poésie.

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On pourrait sentir la pluie frappée à votre feuille...

Bonsoir DIVERDE
Amicalement, Marc

Certaines lumières s'allument quand d'autres s'éteignent... quand le filament est cassé, soit on reste dans le noir, refusant de changer l'ampoule, soit on le fait... voilà mon ressenti ici.

Beaucoup de douceur du souvenir heureux qui semble supérieur au désarroi apparent... la question étant de savoir si ce souvenir sera un frein empêchant d'avancer... préférant s'y installer plutôt que d'avancer. C'est beau la nostalgie, elle exprime le regret mais parce qu'elle se focalise sur les moments les plus heureux qu'elle pense perdus alors qu'ils ne sont que passés.

Amicalement.

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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là!