Sybarite assombri par sa brassée d’années
Passées dans une embrasse où le monde est sublime
Dans les lointains perçus quand le destin s’élime
Et la mer et le mont, ces frayeurs surannées

Dévoilant toutes nues comme Isis en iris
Frêle fleur en abîme à la tombée de nuits…
Le Vrai cache une ivraie, les bons ont tels ennuis
D’un haut Dieu, presque odieux, qui, l’unanime hérisse…

Se brise à des baisers, qui ne se brise embrase
Son âme, et ses brisées, pas à pas, dans l’extase
S’avancent dans le jour où, rouge d’une bise

Un homme ému émane, en une amie sur tige
Un féminin parfum, bon grain dans son vertige
Androgyne issu d’un gouffre, où le Ciel s’irise

Bonsoir Jacou,

Un sonnet où ces images sont d'une grande originalité !



Belle soirée cher ami poète Jacou !
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Joli poème, subtil et original, j'ai aimé te lire !

Seulement deux commentaires !
Je m'y ajoute avec grand plaisir Jacou.
C'est subtil, joli jeu des sons et très original.
Un bel écrit.

Bonjour Jacou

Un onirisme à couper le souffle. Je suis admiratif. Très bel écrit.