Tous tes vilains défauts n'étaient que fatuité
Mais n'enlevaient rien à ta générosité
Tu étais en amour tout ce qui est sincère
Avant que le cancer ne te mit en naguère.
Tu aimais te donner pour les festivités
Tu voulais de la vie où étaient ses gaîtés
Tu resteras pour moi toujours ma vraie mère
Qui sait comment aimer et ne pas être amère.
Tu aurais voulu rire en gain de satiété
Pour que le bonheur en soit la vitalité.
Tu aurais voulu que j'écrive ce poème
Pour qu'en l'éternité de ta lueur je sème.
Et dire que je t'ai vu partir sans santé
Avec le désespoir jusqu'à néantité.
Dès lors ta mort est un mystérieux diadème
Qui reluit dans la fosse où gît un chrysanthème.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)