Ma plume triste
Couvre d'éloges une figure de proue.
Cet artiste,
Enseveli dans un suaire posé sur la boue.
Le silence est profond.
La foule larmoie, et assaillie sa dépouille
D'un respect très long
Aux funérailles reparties en patrouilles.
Fils de Bey, adieu !
Nous ne te reverrons plus ici parmi nous.
Cet haut lieu
Que tu lègueras pour cette nation te loue.
La clinique ibn-sina,
Une mémoire qui dit long sur ta carrière
où chacun, tu examinas
Et accueillis de la plus belle des manières.
Tu t'en vas au paradis.
L'humanisme ne t'empêchera de vieillir.
Tu affrontas la maladie
Et lors même que tu refusais de s'avilir.
L'émotion est palpable
Autour de cet épitaphe d'une sépulture
Notable.
Et il rentre dans l'histoire d'une culture
Ma plume manifeste
par la poésie la plus profonde gratitude
Au repos céleste
D'un ange sans ailes, et plein d'attitude.
Mohamed Ahmed Abdallah
A la mémoire de feu Docteur Bourhan Mohamed Aref, un des premiers médecins à Djibouti.
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« Quand tu auras désappris à espérer, je t’apprendrai à vouloir » Sénèque.