Ce sont les cieux, ces ciels bleus
Qui t'ont mis dans la même charge
En ce royaume insidieux.
Et leurs amours t'ont mis en marge
De ce rayon qui, remonté
A mis ton coeur de long en large.
Et leur esprit t'a rencontré
Tout de ce long de ta journée
Et qu'en musique s'est écarté.
Car leur âme était si ancrée
Dans une amère solitude
Que l'effusion s'en est blasée.
Or leur lumière est torpitude
A ce qui fait l'incandescence
Où pourtant se permet l'étude.
Mais le plaisir est de vaillance
A l'étreinte du mille feux
Quand se convient l'attirance.
Ce sont les cieux, ces ciels bleus.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)