Mon premier sert de pont entre l’œil et la vue,
Dévoilant le regard comme une mise à nu
Devant l’éclat de rire ou de larmes tombées
A genou, dans le cœur de ceux qui l’ont croisé.
Mon second est un autre à mettre au singulier,
Mis prétentieusement dans le même panier
Par souvent ce même autre installé au-dessus
Qui prend pour différent ce qui est inconnu.
Mon tout est un papier sans brin de poésie;
L’obsession du beau temps qui amène la pluie,
Capable de guider au bord du précipice
Quiconque le mélange au bon gré de ses vices.
Comment deux souverains, conjoints de la beauté,
Peuvent en s’accouplant accoucher d’un billet
Sur lequel est écrit, en lettres - m’as-tu vu -
« Qui trouve la réponse est déjà corrompu… »
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"Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser." A. R.
